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CETELEM NE RESPECTE PAS LES RÈGLES DE BONNE CONDUITE

Les banques peuvent refuser de prêter de l’argent si les revenus du client paraissent insuffisants. Ainsi elles évitent de créer des situations de surendettement. Mais ce n’est pas toujours le cas. Et dans le domaine des économies d’énergie, nous avons un grand nombre de dossiers qui montrent le contraire. L’intérêt de CETELEM est de prêter et c’est son intérêt qui prime.

Le 30 janvier 2018, M. L. est démarché à son domicile et il signe un bon de commande pour une installation  aérovoltaïque (PANNEAUX SOLAIRES) d’un montant de 45100 euros.

Cet achat est financé par un crédit total CETELEM avec 180 échéances de 356,34 euros. Sur la fiche de renseignement liée à cette offre de crédit, M. L porte les ressources du couple, en  l’occurrence 2600 euros, et indique qu’il rembourse déjà deux prêts pour un total de 985 euros mensuels. Son taux d’endettement est donc déjà de 37,8%.  Avec la proposition de prêt CETELEM et une mensualité supplémentaire de 356,34 euros, il atteint 51,5%.

Rappelons que le pourcentage d’endettement toléré (d’environ 33%) n’est pas un taux réglementaire mais un usage commun des établissements de crédit. Malgré cette situation pouvant conduire à un éventuel surendettement, CETELEM accorde le prêt au client.

Nous adressons 3 courriers à CETELEM, en mars, avril et mai 2018, nous étonnant qu’un crédit puisse être accordé avec un tel taux d’endettement qui dépasse la règle de bonne conduite des établissements financiers.

Heureusement notre association est saisie du dossier. En raison d’irrégularités dans le contrat, nous obtenons l’annulation de la vente. Celle-ci entraîne automatiquement l’annulation du contrat de crédit affecté souscrit auprès de CETELEM.

CETELEM finit par nous répondre positivement le 8 juin 2018. Mais cette Société n’hésite pas à nous rétorquer qu’il appartenait au client Monsieur L. de vérifier sa capacité de remboursement avant de s’engager !

La Société CETELEM confirme ainsi dans ce dossier qu’elle ne respecte absolument pas la règle de bonne conduite en matière de prêt.