Mr D. titulaire d’un compte et carte bancaires au Crédit Mutuel de Bretagne, consulte ses relevés sur un automate installé à l’intérieur du sas de la banque. Stupéfait, il voit sa carte « avalée » par la machine. S’agissant d’un jour de fermeture de l’agence, il est dans l’impossibilité de contacter quiconque sur place.
Dans la journée, il interroge ses comptes en ligne, et constate que 4 opérations frauduleuses (retrait espèces et paiements CB) ont été effectuées pour un total de 4924,97 euros.
Il a été victime de l’arnaque dite « au collet marseillais ». Le voleur piège l’automate en y insérant un dispositif de blocage. La victime ne se rend compte de rien, tandis que le voleur récupère ensuite la carte dans l’automate puis effectue retraits et achats.
Mr D. alerte immédiatement le service client pour faire opposition sur sa carte bancaire et effectue, le même jour, un dépôt de plainte à la gendarmerie. Puis il adresse un courrier recommandé à sa banque, réclamant le remboursement des sommes prélevées sans son accord.
La banque refuse, à deux reprises, au motif qu’il n’aurait pas respecté certaines mesures de sécurité, mais n’en apporte aucune preuve.
Mr D. contacte notre association locale Rennes et sa région afin de l’accompagner dans sa démarche de remboursement. Nous adressons alors un courrier à la banque, argumentant que l’automate de la banque n’était pas équipé d’un système de sécurité empêchant les voleurs d’insérer un objet. Et nous réclamons la vérification des faits par l’analyse des images du système de vidéoprotection installé dans le sas. Enfin, conformément aux dispositions du Code monétaire et financier, nous exigeons que la banque rembourse sans délai notre adhérent du montant du préjudice subi, soit 4924,97 euros.
Une vingtaine de jours plus tard, la banque rembourse les sommes frauduleusement prélevées, et Mr D. reconnaissant, nous offre champagne et chocolats !
