Il y a des histoires belges, certes, mais il y a aussi des histoires luxembourgeoises.
Quand un véhicule français est réparé au Luxembourg…
M. F. achète un véhicule Citroën Picasso à Luxembourg il y a un peu plus de deux ans et donc, auquel ne s’applique plus la garantie de conformité.
Début décembre, venant de Luxembourg, son lieu de résidence, pour Rennes via Paris, des voyants lumineux apparaissent au tableau de bord, l’invitant à se rendre au garage le plus proche, ce qu’il fait.
Là, un diagnostic effectué ne révèle, soi-disant, rien d’anormal. Cependant, une vidange est faite et les bougies sont changées. Coût de l’opération : un peu plus de 400 euros. Le voyage se poursuit et, à nouveau, à peu de distance de Rennes, les mêmes voyants apparaissent, montrant que le diagnostic fait par le garage parisien n’était pas bon et que l’intervention avait été sans effet, alors que, en sa qualité de garagiste, il avait une obligation de résultat.
A Rennes, l’automobiliste consulte le concessionnaire Citroën qui estime qu’une intervention lourde sur le moteur est nécessaire et prendra une semaine. Compte tenu de son emploi à Luxembourg et de ses charges familiales, il ne peut se permettre de laisser son véhicule aussi longtemps ni à Rennes, ni à Paris dans le premier garage visité, à qui d’ailleurs, il ne fait plus confiance. De toutes façons, les frais auraient été à la charge du client car la garantie constructeur ne pouvait être invoquée en France pour un véhicule acheté à l’étranger.
Le dysfonctionnement du moteur n’empêchant pas le véhicule de rouler, avec l’accord du garagiste de Rennes, il décide de rentrer à Luxembourg et de le confier au concessionnaire Citroën de cette ville. Lors de ce voyage de retour, les voyants s’allument de nouveau un peu avant Paris et, le lendemain, un peu avant Luxembourg, confirmant une fois de plus que l’intervention précédente a été sans effet.
A Luxembourg, le diagnostic confirme un problème grave sur le moteur (perte de puissance). Et alors ? Celui-ci est changé sans que M. F. ait à débourser le moindre sou ! ! !
On ne lui a pas dit pourquoi mais, sans doute, Citroën-Luxembourg a estimé que le moteur avait bien un défaut reconnu.