PANNE DE MOBILE : SFR FINIT PAR ACCEPTER DE PRENDRE EN CHARGE LA REPARATION
Au mois de mars 2015, Monsieur G. fait l’acquisition d’un téléphone mobile de marque SONY XPERIA dans une agence SFR. Cet appareil bénéficie d’une garantie commerciale de deux ans.
Deux mois plus tard, notre adhérent rencontre un problème de rechargement et se rend à l’agence où il a effectué son achat. L’employé de SFR constate un mauvais fonctionnement de son chargeur et lui en remet un autre, qu’il a à sa disposition, mais qui n’est pas de marque SONY.
Au mois d’octobre 2016, le téléphone étant en panne, celui-ci et ses accessoires sont retournés à SONY pour réparation dans le cadre de la garantie légale dont il bénéficie. En réponse, SONY refuse la réparation, au motif que le chargeur n’est pas d’origine SONY et qu’un cache du numéro IMEI (*) est absent. Un devis de réparation d’un montant de 220 € est joint à la réponse.
Monsieur G. refuse cette situation et adresse plusieurs mails de réclamation à SONY. Il finit par obtenir de la marque une prise en charge à hauteur de 50% de la facture et une coque de protection en cadeau.
Le 3 novembre 2016, toujours insatisfait, Monsieur G. confie son litige à notre antenne de Fougères. Le 24 novembre 2016, l’UFC écrit à SONY, rappelant que les motifs évoqués pour le refus de la prise en charge de la réparation dans le cadre de la garantie, n’avaient aucun lien avec la panne constatée et que le geste proposé à notre adhérent représentait implicitement une reconnaissance de responsabilité de SONY dans l’origine du défaut présenté par le mobile.
Le 6 décembre 2016, SONY nous informe que le dossier de notre adhérent est classé et, qu’à titre commercial exceptionnel, le téléphone portable avait été réparé et retourné à Monsieur G.
(*) Le numéro IMEI (International Mobile Equipment Identity) est un numéro unique attaché à chaque téléphone afin de pouvoir l’identifier facilement. Il se trouve bien souvent sous la batterie.
