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Le chat du voisin

Une adhérente nous pose une question inhabituelle, mais qui n’est pas sans intérêt.

Le chat de ses voisins ne cesse de venir chez elle, il se promène partout, laisse des poils sur son lit, ses coussins… chaparde dès qu’il le peut. Elle le chasse, mais il revient sans cesse. Manifestement il est bien chez elle. Impossible de s’en débarrasser. Ses voisins considèrent que c’est un chat et qu’il en a les mœurs ; il explore donc les alentours.

Que faire ?

Il est difficile d’empêcher un chat de traverser un jardin. Mais puisqu’il s’invite à l’intérieur il peut devenir une véritable nuisance en adoptant de mauvaises habitudes comme réclamer de la nourriture. De plus, les personnes peuvent développer des allergies.

Le chat est un animal territorial qui ne tient compte ni des murs ni des haies qu’il peut rencontrer. C’est lui qui définit et marque son territoire. Comme pour la plupart des animaux ce marquage se fait par l’urine. Le marquage urinaire est un signe distinctif de cette conquête territoriale, notamment chez les chats non stérilisés. Ce marquage est renouvelé régulièrement et également modifié. Il est moins fréquent chez les chats stérilisés.

Il est possible d’empêcher le chat de faire ce marquage en disséminant dans le jardin et autour de la maison des odeurs qu’il ne supporte pas. On cite à ce sujet, pour le jardin, les herbes aromatiques telles que la citronnelle, la lavande, la menthe poivrée… et pour la maison le marc de café et le vinaigre blanc…

Le chat a également ses habitudes,  par exemple ses voies de passage que l’on peut repérer pour mieux cibler les zones de dépôt des répulsifs.

Si en dépit des efforts rien ne change ?

Il convient de revenir à la charge auprès des voisins, et essayer de comprendre ce qui est à l’origine du comportement migratoire du chat afin qu’ils prennent les mesures nécessaires pour stopper les visites. En effet, l’entente amiable offre la solution la moins pénible à tout conflit.

Si les visites persistent et que les propriétaires n’agissent pas, il est possible de faire appel à un conciliateur ou d’entamer une démarche en justice.

Cependant, attention de ne rien faire qui puisse être considéré comme « portant atteinte au bien-être de l’animal », car la loi sanctionne les actes de cruauté sur les animaux de compagnie. 

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