En avril 2018, fatiguée d’être harcelée par téléphone, Mme G. accepte un rendez-vous à domicile avec un courtier en assurance du cabinet MIRABEAU.
Fort habilement et à l’aide d’arguments très convaincants, le commercial obtient la signature d’un contrat d’assurance de prévoyance-santé APIVIA puis il parvient à vendre un contrat obsèques APRIL
Tardivement, Mme G. a l’impression de s’être fait berner et tente d’annuler les contrats mais en vain. Après avoir fait opposition aux prélèvements des premières échéances, elle est menacée de poursuites judiciaires par INTRUM Justicia, le cabinet de recouvrement sollicité par les deux sociétés.
Bien que le délai de rétractation soit dépassé, l’association locale ouvre un dossier. Le 15 mai 2019, un courrier de signalement plaidant le défaut de conseil et la méthode douteuse employée par le courtier pour convaincre Mme G., est transmis aux deux organismes. Il leur est demandé de reconsidérer le contentieux engagé contre leur cliente et de procéder à l’annulation sans frais des deux contrats.
Successivement, en deux temps, les 20 et 29 mai 2019, la société MIRABEAU accepte de tout annuler.