ENGIE gère mal sa facturation et réclame une somme exorbitante à sa cliente et fait même intervenir une société de recouvrement. Après notre intervention, Engie finit par accepter de respecter la loi.
Madame H. s’installe dans un nouveau logement à Fougères en juillet 2014. Elle souscrit un contrat de fourniture de gaz avec ENGIE et s’acquitte d’un prélèvement mensuel de 140 euros.
Pour une raison inexpliquée, ENGIE interrompt les prélèvements en avril 2015 et n’adresse aucune facture à la cliente pour l’année en cours.
Le 14 novembre 2016, ENGIE adresse 4 factures à Madame H. pour la période de juillet 2014 à fin octobre 2016, le tout pour un montant de 3234,46 euros que la cliente trouve particulièrement excessif. Elle ne s’acquitte pas de cette dette et reçoit ainsi diverses menaces du service contentieux.
Madame H. saisit l’UFC – Que Choisir de son litige le 11 janvier 2017.
Deux courriers sont adressés à ENGIE par l’association en janvier et février 2017, rappelant que, depuis le 17 août 2016, le délai pendant lequel un fournisseur d’énergie peut demander à un consommateur de payer est de 14 mois par rapport au dernier relevé (article 202 de la loi sur la transition énergétique). Le 06 avril 2017, ENGIE apporte enfin une réponse par laquelle il reconnaît un dysfonctionnement technique et applique la nouvelle réglementation en annulant toutes les consommations antérieures au 21 août 2015. Une réduction de 2101 euros est accordée à notre adhérente qui, de surcroît, dispose d’un délai pour régulariser sa situation, le tout, évidemment, à sa plus grande satisfaction.
NOUVEAUTE INTERESSANTE POUR LES CONSOMMATEURS :
Depuis le 19 août 2016, les fournisseurs d’électricité et de gaz ne peuvent plus réclamer un arriéré de consommation qui remonte à plus de 14 mois.