OUIBUS FAIT DE LA RÉSISTANCE MAIS FINALEMENT S’INCLINE
C’est possible, on peut faire entendre raison à OUIBUS ! (société de transport low cost de cars SNCF). Il a quand même fallu initier une action judiciaire (gratuite) mais OUIBUS a finalement remboursé.
Le 12 novembre 2015, M. et Mme C. empruntent un car de la société OUIBUS , société low-cost de la SNCF, pour se rendre à Orly. La malchance veut que celui-ci tombe en panne au Mans. Le service clients de OUIBUS contacté assure qu’ils peuvent prendre un taxi et que le montant de la course leur sera intégralement remboursé à leur retour : « Pas besoin de confirmation écrite, c’est la procédure habituelle ».
Forts de cette assurance, M. et Mme C. se rendent à Orly en taxi pour un montant de 361,40 euros. A leur retour de voyage, ils adressent la facture au Service Clients de OUIBUS pour en demander le remboursement.
Mais cette fois, OUIBUS renâcle et propose « généreusement » un bon d’achat de 30 euros correspondant au prix des 2 billets de car. Le compte n’y est pas. M. et Mme C. adressent à 2 reprises des envois en recommandé à la société. En vain.
Ils nous confient leur dossier en décembre 2015. Nous intervenons à 3 reprises, arguant du fait qu’une panne n’est pas reconnue comme un cas de force majeure comme OUIBUS l’affirme. En vain.
Force est alors de s’en remettre à la justice. Nos adhérents, sur notre conseil, déposent une déclaration au greffe du tribunal, cette opération est gratuite et sans avocat. L’audience est fixée au 2 février 2016. Le juge propose aux parties de s’en remettre à un conciliateur de justice. Après discussion, un constat d’accord est signé. M. et Mme C. reçoivent 365 euros que OUIBUS devra leur verser avant le 1er mars 2017. « à titre commercial et tout à fait exceptionnel », évidemment. Qu’on se le dise !