Vous déposez des meubles en garde chez un professionnel : que se passe-t-il si, lorsque vous les reprenez, des caisses manquent, sont abîmées, ou si des meubles et des appareils électroménagers sont détériorés ? C’est la mésaventure qui est arrivée à notre adhérent, M.T.
LES SOURIS N’ONT PAS LEUR PLACE DANS UN GARDE MEUBLES
Le 14/04/2011, M.T. Fait appel à la société SARL Gérard Péresse Parc d’activités 18 Rue du Moulin 44880 à LORIENT.
A la reprise de ses meubles, il émet des réserves écrites car il constate que certaines caisses sont abîmées et il note la présence de rongeurs dans le conteneur. Il demande réparation à hauteur de 3904 euros dont 500 euros de dommages et intérêts. La société Péresse propose 958 euros pour indemniser les dégâts constatés. M. T. les accepte mais les estime insuffisantes.
M.T. Nous contacte le 16 avril dernier et nous tentons de faire valoir ses droits auprès de la société de déménagement et aussi auprès de son assureur. En vain.
Il ne reste plus que la solution judiciaire pour trancher ce litige. Notre adhérent, sur notre conseil, dépose une déclaration au greffe près du juge de proximité de Nantes. Celui-ci a statué le 17 juin et considéré que, contrairement aux affirmations de la SARL Péresse, les faits n’étaient pas prescrits. Il rejette la demande d’indemnisation de notre adhérent pour la caisse disparue faute de preuve car M. T. ne l’avait pas signalé dans ses réserves. Par contre, en ce qui concerne le lave-vaisselle endommagé par des rongeurs, le juge a estimé l’indemnisation a hauteur de 685 euros compte tenu du fait qu’il ne s’agit pas là d’un cas de force majeure et que la société de déménagement ne peut s’exonérer de sa responsabilité. M. T. reçoit 200 euros d’indemnité pour ses démarches et la SARL Péresse est condamnée aux entiers dépens. (frais de justice).
Même si les demandes de notre adhérent n’ont été que partiellement entendues, nous nous félicitons de l’aboutissement de ce dossier.
